La Coalition de l’Est espère que le premier ministre et la ministre des Transports et de la Mobilité durable vont concrétiser leur volonté exprimée lors du dépôt du rapport de CDPQ-Infra d’avoir un pont dans le corridor à l’est de Québec et Lévis. Pour la Coalition, le choix d’un corridor à l’ouest des centres-villes serait une grave erreur.
Alors que la ministre des Transports et de la Mobilité durable affirmait récemment lors de l’étude des crédits que le corridor choisi sera dévoilé sous peu, la Coalition de l’Est dit craindre que le développement économique ne soit pas suffisamment considéré dans l’évaluation. « On dirait que le ministère s’attarde beaucoup aux contraintes dans son analyse, mais nous on s’attend de nos décideurs qu’ils considèrent aussi les opportunités que va créer ce nouveau lien à l’Est au plan de la mobilité et de l’intégration économique régionale », soutient Alain Vallières, directeur général de Développement économique Bellechasse.
Daniel Turcotte, président de la TREMCA, ajoute que le gouvernement doit revenir à son intention exprimée en juin de l’année dernière de construire un pont dans le corridor Est. « Un nouveau lien à l’Est permettra de relier des zones industrielles et des pôles d’emplois qui ne sont présentement pas connectés. Ça viendrait créer une boucle autour de la grande région de Québec. Il ne faut pas passer à côté de l’opportunité ! »
Pierre Lefrançois, préfet de la MRC de la Côte-de-Beaupré, espère de son côté que le gouvernement ne fera pas l’erreur de simplement dupliquer les ponts existants. « Construire un autre pont à l’ouest des centres-villes, c’est de renoncer à créer une plus-value non seulement pour la grande région de Québec, mais pour tout l’Est du Québec. Le premier ministre préférait un pont à l’Est. Nous aussi ! Alors faisons un pont à l’Est ! », résume-t-il.
À propos
La Coalition de l’Est regroupe près de 100 municipalités, MRC et organisations économiques situées sur les deux rives du fleuve Saint-Laurent. Appuyant la réalisation d’un nouveau lien interrives à l’est de Québec, elle mise sur trois conditions essentielles : l’implantation du lien à l’est de la ville, la capacité de transporter des marchandises et un engagement ferme du gouvernement pour sa réalisation rapide.